LA MACHINE - création 2020 Projet interactif et immersif
Objet hybride entre la borne de jeu Arcade et la machine à sous, LA MACHINE est une borne interactive qui génère des mouvements sur le principe de séquences tirées au sort par un joueur.
LA MACHINE est une machine à danser qui s’installe dans les halls des théâtres ou dans les lieux d’art, et s’adresse au tout public.
Par un système d’imitation, ce joueur muni d’un casque audio, reproduit les gestes d’un danseur à l’écran de la Machine et apprend un très court extrait chorégraphique. Objet créatif et ludique, LA MACHINE permet à tous de découvrir la danse contemporaine et la culture chorégraphique, en traversant de courts extraits d’œuvres de chorégraphes célèbres du XXème et XXIème siècles.
LA MACHINE, c’est aussi une exposition interactive autour de la découverte de la cinétographie Laban. Le site internet dédié permet de retrouver LA MACHINE à tout moment et de se familiariser avec cet univers chorégraphique. Parce que découvrir la danse c’est aussi et surtout la voir, le dispositif LA MACHINE inclut une performance dansée IN LIVE participative, et des solos chorégraphiés par Valeria Giuga, mise en texte par Anne-James Chaton et en musique par Andy Moor.
FAUNE FAUNE - création 2021 Performance
Valeria Giuga s’empare de plusieurs partitions du fameux ballet « L’ Après-midi d’un faune », oeuvre patrimoniale s’il en est et créé « Faune Faune Faune ».
Pour cette pièce, Valeria Giuga et Noëlle Simonet travailleront la partition originelle de la version de Nijinski et celle de Kurt Jooss (1966) créée pour deux interprètes d’exception Pina Bauch et Jean Cébron au sein du Folkwangballet à Essen. Une partition de « Afternoon of a faun » de Jerôme Robbins (1953) complètera le corpus des œuvres, ces trois versions étant les seules notées à ce jour.
De ces trois partitions nous allons extraire la seule figure du faune, comme Lifar le fit jadis, afin de créer un solo qui se répète et se transforme comme un rêve récurrent et entêtant.
Dans chacune de ces chorégraphies, le faune commence et termine allongé, exactement au même endroit du plateau, seul. Il pourrait alors réitérer sa danse encore et encore en boucle jusqu’à la mener à son terme avec persévérance.
Le premier et le deuxième « faune » sont des remontages des œuvres originelles, celle de Nijinky d’abord puis la version de Jooss ensuite, le troisième est une réécriture qui mélange les sources et brouille les pistes. La musique qui accompagnera cette réécriture est-elle même une recomposition de la musique de Ryūichi Sakamoto. Composée en 2002, c’est un savant mélange de sons électroniques, acoustiques et bribes du texte du poème de Stéphane Mallarmé.
Environ Valeria Giuga
Elle est formée à la danse classique et moderne au Centre Régional de la Danse de Naples et au Centre Chorégraphique National de Montpellier, dirigé par Mathilde Monnier.
Depuis 2016 elle prend la direction artistique de la compagnie Labkine,
où elle développe des projets de création chorégraphique en relation étroite avec le répertoire des pièces notées en cinétographie Laban.
De 2019 à 2021 elle est artiste associée à Viadanse, CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort, un espace dédié à la création contemporaine.
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